COVID-19: Règles familiales plus lousses ; pièges à éviter !

19 Mar

Tout le monde est bien d’accord ; à situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles. Se donner par conséquent le droit de relâcher certaines de nos règles familiales pour vivre la crise de façon plus harmonieuse est tout à fait justifiable. Non, ce n’est pas « acheter la paix » ; c’est survivre (ou presque)…

Ceci étant, pour que cet adoucissement de la structure soit bénéfique, certains pièges sont à éviter et la démesure reste toujours à proscrire. Vous ne voulez pas sortir de cette conjoncture avec un système brutalement affaibli, non ? Voici quelques stratégies pour ne pas sombrer dans l’excès :

  • Maintenez un semblant de routine. La régularité est sécurisante, certes, mais elle est par surcroit inscrite dans nos gènes ; presque toutes les fonctions de l’organisme sont soumises à un rythme cyclique qui, lorsque perturbé, peut entraîner des conséquences aussi bien sur le sommeil que sur le métabolisme et le système immunitaire. Les enfants sont aussi soumis à cette horloge interne, qui sonnera d’ailleurs l’heure du réveil comme à l’habitude, même si le moment du couché a été tardif. Et Dieu seul sait qu’un enfant fatigué sera tout sauf agréable…aidez-vous à rester sain d’esprit, gardez la routine J
  • Encadrez les écrans. Permettre plus de temps aux consoles, aux tablettes ou tous autres trucs du genre n’est certainement pas condamnable en cette période d’isolement. D’autant plus que plusieurs jeunes utiliseront ces technologies pour rester en contact avec leurs amis et leur univers, ce qui est psychologiquement adapté, dans les circonstances. Cependant, demeurez néanmoins à l’affut de ce qui est consulté ou visionné par vos jeunes, en gardant en tête qu’une montée d’adrénaline (acquise par exemple par des jeux vidéo violents ou très intenses) devra nécessairement être libérée dans votre foyer…vous voyez le topo ? D’autre part, être « plus lousse » ne signifie pas non plus « bar open » ; préparez votre avenir, ne créer pas de précédent qu’il ne sera plus possible de renier. Cela pourrait aussi être pertinent de rappeler que la situation est temporaire et que les heures régulières reviendront à la normale dans les meilleurs délais…
  • Montrer la porte à votre culpabilité. Que vous vous sentiez coupable parce que vous n’êtes pas le GO par excellence de vos enfants et le prof substitut qui éveille leur esprit par des activités éducatives variées ou, tout au contraire, que vous n’êtes plus capable de tolérer les jérémiades et même la présence de vos petits ne changera en rien la situation et ne vous aidera certainement pas à passer au travers. It is what it is, un point c’est tout. D’une façon ou d’une autre, vous n’êtes pas un mauvais parent ; ne laissez pas vos pensées vous en faire croire autrement.
  • Enfin, certains d’entre vous n’auront jamais eu autant de temps pour faire le million de choses qui trainent sur la liste des « il faudrait » depuis si longtemps… Eh bien, vous savez quoi ? La liste sera tout aussi longue dès que la vraie vie reprendra ! Ne vous mettez pas en frais de rentabiliser au maximum ces minutes de congé imprévu ; profitez du moment, savourez le temps, perdez-vous dans vos pensées, flânez, siestez… et restez en santé !